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30 septembre 2006

C.O.D. (Cash on delivery) 


JP Cloutier en parlait hier. Gil Courtemanche reprend la nouvelle ce matin dans sa chronique hebdomadaire. Extrait d'un rapport d'Amnesty International:

Plus de 85 p. cent des détenus de Guantánamo Bay ont été arrêtés non par les
soldats américains, mais par l'Alliance du Nord afghane au Pakistan, quand des
récompenses pouvant aller jusqu'à 5 000 dollars des États-Unis étaient versées
pour chaque «terroriste» remis aux forces américaines. Souvent, leur détention
reposait uniquement sur les allégations de leurs ravisseurs, qui avaient tout à
gagner de l'arrestation de ces personnes.
Copie de la propagande américaine gentiment dispersée dans les campagnes afghanes:


FRONT "Get wealth and power beyond your dreams. Help the Anti-Taliban Gorces rid Afghanistan of murderers and terrorists"

BACK (text only) "You can receive millions of dollars for helping the Anti-Taliban Force catch Al-Qaida and Taliban murderers. This is enough money to take care of your family, your village, your tribe for the rest of your life. Pay for livestock and doctors and school books and housing for all your people."

Maintenant, ne reste plus qu'à passer les prisonniers au cash. Sans risquer de se faire réprimander. Quand on a le loisir de refaire les lois comme bon nous semble. Bref, c'est maintenant fait. Et au diable la magna carta.

Faut dire que l'Article 3 de la convention de Genève est tellement vague [voir ce petit clip du Daily show]. Même le NYT appelle cela de la tyrannie...



Eso-gnan-gnan 


Adoptez un clitoris. La nouvelle astuce de Raêl pour vider la sacoche des pauvres gens. Faire de la fraude sur le dos des excisées. Faut-le faire!

Tiens, le clown cosmique s'est aussi lancé dans le Intelligent Design. Doit-être à la veille de se faire nommer conseiller à l'au-delà par W.

[Merci à notre expiateur urbain Pablo Pedalo pour la trouvaille]

[m-à-j] Bon, je viens de me rendre compte que Menoum m'a scoopé. Tant pis.


26 septembre 2006

Pub sociétale... 


Le CEPS organise ce vendredi un atelier sur la consommation responsable dans le cadre des journées de la culture.

***

La consommation reponsable est-elle au service du néolibéralisme?

Par cette formule provocatrice, nous voulons engager une discussion critique sur les pratiques de consommation responsable afin de mieux comprendre son insertion dans l’économie actuelle et son potentiel de changement des relations sociales et économiques.

Ainsi, nous nous demandons si la consommation responsable peut être considérée comme un acte politique et, si oui, quelle est sa portée. Nous nous demandons quelle place occupe la consommation responsable et le commerce éthique dans la régulation des rapports économiques actuels. Nous voulons explorer le potentiel de changement contenu dans ces nouvelles façons de faire du commerce et de consommer. Pour ouvrir le débat, trois panélistes s’exprimeront rapidement sur le thème, avant d’engager la discussion avec les participantEs :

Dr. Serge Mongeau, Institut pour une écosociété, auteur de La simplicité volontaire, plus que jamais…

Julie Jacques, doctorante en sociologie, co-auteure de Apolitiques, les jeunes femmes?

Patrice Rodriguez, réalisateur du film Parole d’excluEs.

Vendredi 29 septembre 2006, de 14h à 18h, au Café l’Utopik, 552 Ste-Catherine Est, Montréal.

***

Histoire de lancer la discussion d'ici à vendredi, quelques exemples piqués dans la discussion amorcée [dans les commentaires de Stalker et du Couac Dinner] à ce sujet sur la Tribu du Verbe.

Introducing the Oxfam VISA card

Every so often, a really great idea comes along. One that is incredibly simple, yet has the power effect enormous change. We’d like to tell you about one such idea: the Oxfam VISA card.

A way to create positive change – without changing the way you use a credit card.

Oxfam Canada has partnered with Citizens Bank of Canada to help raise money for the Oxfam projects that mean so much to impoverished people around the world.

Quite simply, every time you use your Oxfam Visa card, Citizens Bank of Canada will donate $0.10 to Oxfam Canada. It’s that easy.

Now, $0.10 may not sound like much, but if you recognize that most of us use a credit card at least 15 times each month, you can see that the cumulative sum from thousands of Oxfam VISA cardholders and their individual transactions can add up very, very quickly.

What’s more, as soon as your application is approved, Citizens Bank will donate $20 to Oxfam

ET

BAE Systems, un des plus gros fabricants de munitions au monde, passe au vert, lit-on dans le Calgary Herald. À l'avenir, les bombes et les balles produites par cette entreprise ne contiendront qu'une quantité infime de produits toxiques et plus aucune trace de plomb. «Les armes seront utilisées, et puisqu'elles le seront, nous tentons de faire en sorte qu'elles soient aussi sécuritaires que possible pour l'utilisateur, de limiter les dommages collatéraux et d'atténuer les effets sur l'environnement», affirme une représentante de l'entreprise. On en rirait si ce n'était pas aussi triste et aussi cynique...

Manon Cornellier, Le Devoir, 23 septembre 2006

Qu'en pensez-vous ?



21 septembre 2006

Qui run le show ? 


A lire. La chronologie d'une nouvelle de JP Cloutier sur la "Polémique Wong".

Par ailleurs, arrêtez d'en rajouter chers Pratte, Charest, Harper et autre ténors du fédéralisme canadian...on va finir par croire à une conspiration ;)

Concluons par un juteux "le saviez-vous". Jan Wong est la fille du restaurateur montréalais Bill Wong, nous révèle Hugo Dumas. Et ben! Le monde est petit.

[m-à-j] Très très petit ce monde. L'Akratique ajoute son grain de sel au dossier. Puissant.
[m-a-j] L'Akratique s'est trompé. Pas si puissant que cela finalement... Nous ajoutons donc nos excuses aux siennes. Ça nous apprendra à faire confiance à de vulgaires blogueurs ;)


20 septembre 2006

Chavez: Ayer estuvo el diablo aqui ! 


Seul homme capable de faire, sans broncher, un lien direct entre Jésus-Christ, Karl Marx et Rosa Luxembourg, il trouve toujours le moyen de nous faire rire ce sacré Hugo. Après s'être "allié" avec Mahmoud Ahmadinejad la semaine dernière, le voici qui rapplique à l'ONU en s'en prenant, encore une fois, à sa cible préférée: W... le diable en personne. Tordant! (en anglais ici)

Le pire, c'est qu'outre sa "dérive iranienne", il a plus raison que tort ce crisse de fou.


19 septembre 2006

La pub malade ? 


Ça fait un petit bout que ca existe, mais depuis quelques temps il me semble que ça devient plutôt récurrent. Ne trouvez-vous pas étonnant que des MALADIES obscures s'annoncent désormais à la télévision. Cet été, à l'aube de la conférence sur le Sida où l'on se plaignait du déclin des budgets consacrés à la prévention du Sida, le gouvernement appelait - en pleine canicule - à se protéger du méchant Virus du Nil en portant des vêtements longs... Bilan 2006 au Canada: un cas.

Depuis quelques jours, du moins à ma connaissance, voilà que c'est le VPH qui se retrouve en "tête d'affiche". Cette fois, en creusant un peu (voir en bas à droite de la page web), on s'aperçoit que des laboratoires pharmaceutiques - intéressés à vendre des test de dépistage et des vaccins - sont les artisans de cette "campagne de prévention" nous invitant à passez le mot...

Souci de la santé publique ou de la santé de leur porte-feuille? Promotion ou prévention ? Pour l'instant, comme Barbara Mintzes (voir ici aussi) je suis plutôt sceptique. Qu'en pensez-vous ?


Dernier sursaut 


Bon. Vous allez commencer à me trouver insuportable. Ben oui, encore sur le Mexique. Encore sur les élections volées. La cause cette fois-ci: une petite montée de lait contre le journaliste de la SRC, Jean-Michel Le Prince qui récidive en y allant d'un reportage à sens unique qui, encore une fois, ne cherche pas à s'intéresser au fond de la question, c'est-à-dire "y'a-t-il eu oui ou non fraude lors des élections du 2 juillet dernier". Ce sur quoi nous avons notre opinion, vous l'aurez déjà constaté...

Bref, après avoir récemment "sondé l'opinion publique mexicaine" à l'aide d'un imbattable voxpox au cours duquel il interrogeait trois personnes pour conclure que la popularité de Lopez Obrador était en chute, voilà que dans son reportage pour le téléjournal d'hier, le même LePrince donne uniquement le crachoir à "l'analyste politique" Georgina Sanchez qui avance, sans que le journaliste ne la confronte ne serait-ce qu'un tout petit peu, qu'il n'y a "absolument pas eu de fraude" au Mexique, et ce, malgré le fait que Madame Sanchez admette elle-même qu'il y a eu "énormement de fautes techniques" de la part des citoyens chargés de compter les votes, mais que "c'est pas grave". Bref, c'est la faute du petit peuple. Les politiques eux, sont blancs comme neige.

Mais là n'est pas tellement la question. Madame Sanchez a bien le droit d'avoir son opinion et de l'exprimer. Cela dit,
la rigueur duquel se réclame l'institution radio-canayenne n'appelle-t-elle pas à poser un minimum de questions qui confrontent ? Surtout, "l'objectivité" journalistique n'impose-t-elle pas l'obligation de faire ressortir la pluralité des points de vue en contre-interrogeant, minimalement, un autre analyste ? Même le Daily Show le fait ;)

Voilà. C'est fait. Un dernier coup de gueule. Me suis dépompé. C'est sans doute plutôt inutile comme critique, mais ça fait du bien. Vous me pardonnez, non ? Je passe à un autre appel. Promis.



16 septembre 2006

Cynisme 





''¡Viva nuestra democracia!, ¡vivan nuestras instituciones!, ¡viva la unidad de las y los mexicanos!''


Vicente Fox, lors de la cérémonie officielle du "Grito" entourant
les festivités de la fête nationale mexicaine


12 septembre 2006

Benoit Pelletier et les travers de la traduction 


[Puisque le Devoir de ce matin en parle, je déplace ici, ce billet originalement paru il y a plus de deux semaines. Mes félicitations à Cent papiers pour le scoop!]

Il y a un certain temps déjà, on vous avait entretenu sur ce carnet de "l'affaire Cuccioletta", dévoilée par le journaliste Antoine Robitaille du Devoir en octobre 2004.

Cette fois, c'est l'actuel ministre aux Affaires intergouvernementales canadiennes et aux Affaires autochtones, M. Benoit Pelletier, autrefois professeur à la faculté de droit de l'Université d'Ottawa, qui est sur la sellette.

Selon Luc Noppen et Lucie K. Morisset, la conclusion de l'article intitulé "The case of the treasure of L’Ange-Gardien : An overview" rédigé par le désormais "honorable" Pelletier dans le International Journal of Cultural Property (vol. 2 n. 2 p.371-382, 1993) "n'est pas sans rappeler" un passage d'un texte de Derome, paru dix ans plus tôt dans la revue Continuité.

Le pot-aux-roses a été éventé par ces auteurs dans leur ouvrage Les églises du Québec: un patrimoine à réinventer paru récemment (2005). Olivier Niquet, sur Cent Papiers, s'est chargé de faire connaître l'histoire au grand public.

La conclusion de Pelletier va comme suit:

Many of those involved in the preservation and enhancement of religious artifacts were called as witnesses in the case of the treasures of l'Ange-Gardien: these included archbishops, bishops, canon law specialists, parish priests, vergers, churchwardens, the Minister of Cultural Affairs, governments officials, museum directors and curators, art historians, antique dealers, and collectors.

A great deal was learned form their testimonies on the commercial dealings of religious objects from the 1930s to the 1970s. In some cases, it showed how the religious, political and administrative authorities turned a blind eye to the dealings.

During this case, several ideas and complex realities were discussed. They pertained to the usual customs regarding the dispositions of art objects used in worship; on the legal status of the parish priest and the parochial administrators and on their powers in regard to successive laws concerning the administration of fabrics, on the role and powers of dioceses in the administration of these goods; on the imprescriptible character of sacred things compared to the sale of these objects as patrimonial art objects and, finally, on the interrelation of canon and civil law.


Without a doubt, the case of l'Ange-Gardien brought about important cultural changes in the attitudes of Quebecers towards cultural and art objects and towards patrimonial goods. The lawsuit made the headlines of newspapers and became a favourite subject of conversation in the wings of presbyteries, bishop's palaces, museums, government offices, antique dealers' stores and collectors' sitting rooms, The result was that all these people became more prudent when dealing with religious artifacts.

La texte de Derome va comme suit :

L'exposition de la preuve fut très riche en révélations de toutes sortes, car elle amena à la barre un éventail impressionnant de témoins représentant à peu près tous les intervenants impliqués dans la préservation et la mise en valeur du patrimoine mobilier religieux: archevêques, évêques, spécialistes du droit canon, curés, bedeaux, marguilliers, ministres des Affaires culturelles, administrateurs du gouvernement, directeurs et conservateurs de musées, historiens de l'art, antiquaires, collectionneurs, rabatteurs, etc. Leurs témoignages nous en apprennent long sur le marché de ces objets pour la période allant de 1930 à 1970. Certaines de leurs déclarations démontrent la complaisance des autorités religieuses, politiques et administratives, qui étaient au courant du phénomène; la réalité semblerait donc avoir été moins angélique que Morisset voulait bien le prétendre par ses professions de foi optimistes.

Au cours de ces procès, de nombreux concepts et réalités complexes furent soumis à la discussion: exposés sur les us et coutumes concernant la disposition des objets d'art servant pour le culte; le statut juridique et les pouvoirs du curé et des gestionnaires paroissiaux sous le couvert des lois successives concernant l'administration des fabriques; les pouvoirs et le rôle des diocèses dans la gestion de ces biens; la définition et la notion de "choses sacrées et son impact juridique et administratif; le caractère imprescriptible des "choses sacrées" confronté à la vente de ces objets comme oeuvres d'art faisant partie du patrimoine; l'inter-relation entre le droit canonique et le droit civil. Toutes ces questions sont loin d'être réglées puisque le jugement Bernier, qui a jugé en faveur de la fabrique en lui donnant droit d'être déclarée propriétaire des biens en litige, fait encore l'objet de contestation par les défendeurs devant la Cour d'Appel du Québec. D'après certains procureurs qui contestent vivement le jugement Bernier, cette cause n'obtiendra pas sa conclusion avant encore plusieurs années.

[...]

Même si la cause portée devant les tribunaux par la fabrique de L'Ange-Gardien n'a pas encore connue son dénouement, elle n'en a pas moins contribué à des modifications substantielles dans nos attitudes collectives à l'égard du patrimoine mobilier religieux. Ce procès ayant fait la manchette des journaux et l'objet de sujets de conversations dans les coulisses des presbytères, évêchés, musées, bureaux du gouvernement, boutiques d'antiquaires et salons de collectionneurs, tous ces intervenants semblent être devenus beaucoup plus prudents au sujet des transactions d'objets mobiliers religieux.

M. Pelletier a invoqué "la traduction" afin d'expliquer l'étrange ressemblance...

Nos félicitations à M. Niquet. Voir son texte sur Cents papiers pour plus de détails.


11 septembre 2006

Ce mardi-là... 


Au risque de renchérir sur ce que tous les autres médias racontent déjà depuis l'aube, ce 11 septembre 2006 nous force à nous rappeler où nous étions, ce que nous faisions, il y a cinq ans. Je me souviens qu'il faisait pas mal plus chaud qu'aujourd'hui. Le soleil était cependant aussi radieux.

Mes mardis étaient chargés, j'étais donc arrivé au boulot assez tôt. Les quelques autres collègues déjà au poste s'étaient agglutinés devant l'une des télés, toutes branchées sur CNN. J'ai eu le temps d'arriver pour voir le second avion s'encastrer dans la tour sud. Je me souviens aussi de ce qu'avait lancé une employée: "Ils ont couru après, les Américains." Un commentaire tellement con, j'ai rien su répondre d'autre qu'un air bête.

Bref, j'écris ça en revivant ces moments; CNN propose de réécouter les 90 premières minutes de leur couverture de l'attentat terroriste, unedited. Si le coeur vous en dit... Ça vous évitera de vous retaper les bulletins de nouvelle ce soir.

On ajoutera seulement à ce post-post-9/11 deux souvenirs repêchés sur YouTube. À l'invitation du maire Giuliani, Jon Stewart et David Letterman sont aussi retournés au travail pour reprendre une vie normale. Voici les présentations qu'ils adressaient aux téléspectateurs au moment de ce retour en ondes.





10 septembre 2006

Optimiste 


"Le citoyen... Finalement, c'est toujours lui qui a le dernier mot dans la société dans laquelle on vit."

-Anne-Marie Dussault à Bon Baisers de France


8 septembre 2006

Le chat sort du sac! 


Grosse semaine pour le Périscope. Une deuxième contribution de nos lecteurs en moins d'une semaine. Un gros merci à "Bastion Booger"(!!). C'est gentil, ça me permet de souffler! Continuez à nous écrire leperiscope@gmail.com.

***

Hier, l’IEDM rendait publique une « note économique sur les réalisations du gouvernement Charest depuis son élection ». Conclusion principale :

L'Institut économique de Montréal (IEDM) juge le bilan des libéraux
« modeste et ambigu » par rapport à leurs engagements électoraux pris
en 2003. Dans un rapport publié jeudi, l'organisme reproche au gouvernement
Charest de n'avoir pas rempli ses engagements en matière de baisses d'impôts et
de réduction de la taille de l'État. (
extrait tiré de Radio-Can)
Et la réponse – ma foi étonnante! – des deux ministres directement concernés
En entrevue à RDI, la présidente du Conseil du trésor et ministre
responsable de l'Administration gouvernementale, Monique Jérôme-Forget, a
critiqué les calculs faits par l'IEDM.« Les baisses d'impôts, ce que nous
avons donné aux contribuables québécois, ce sont 2,9 milliards de
dollars », a-t-elle dit, reprochant notamment à l'institut de ne pas
reconnaître l'indexation des tables d'impôts comme faisant partie de ces
réductions.De son côté, le ministre des Finances, Michel Audet, a dénoncé le
rapport de l'IEDM comme étant une « charge idéologique contre le
gouvernement et non une étude sérieuse
». […] « Pour l'Institut,
investir dans la santé comme on l'a fait constitue du gaspillage », a-t-il
déclaré.

Une autre citation à ressortir lorsque Charest s'appuiera sur l'IEDM pour nous passer un savon....

Notez enfin que l’auteure, Tasha Kheiriddin, à l’instar de la majorité des gens travaillant à l’IEDM, n’est pas économiste... Elle a au moins la décence de ne pas appeler cela une "étude". Par ailleurs, avant de joindre l’IEDM, elle était directrice pour l’Ontario de la Fédération canadienne des contribuables, « organisme non partisan sans but lucratif militant en faveur d’une réduction des impôts et du gaspillage » dont le noble but peut être résumé dans la formule : « From coast to coast we work to lower taxes, eliminate government waste and hold politicians accountable to YOU the taxpayer. »

Bastion Booger


Satan sort de ce corps 


Ouf.


6 septembre 2006

Le lutin nordique récidive 


Nouvelle contribution du lutin nordique. C'est un plaisir de lui laisser une autre fois notre tribune

Je voudrais d'abord remercier Le Periscope pour m'avoir tenu au courant des grands développements de l'actualité estivale, voire du siècle (Timbits, poubelle-bbq). Afin de rassassier votre lectorat, sans doute en manque de sensations fortes, je voudrais vous informer que j'ai appris ce matin grâce au quotidien chicoutimien Le Quotidien qu'il est désagréable de trouver un insecte dans sa boîte de petits pois. Wow! Qu'aurais-je fait pour dormir sans connaître cette nouvelle? Je voulais vous rassurer, chers Québécois du Sud, que nous avons les même problèmes de société ici dans le Nord…

Bien à vous, Le lutin nordique



5 septembre 2006

C'est maintenant confirmé 



[Illustration: Victor Hernandez, Sendero del Peje]


Je swifferise, tu swifferises... 


Excellent coup de gueule rédigé par une certaine Valérie C. Fitouésumwé sur le blogue de Mathieu C. À lire.


Soft Power 


C'est le retour de Totem! Bonjour à tous. Postkrock: t'es où? Bonjour Mr. Pointu!....

Pigé sur le site d' un gars fort talentueux, une connaissance, qui pour une bonne cause ( ou une boooonnnne bière... celle qui se boit! ) , peut vous animer n'importe quoi!


4 septembre 2006

Radio-poubelle nous informe 


C'est à croire qu'après s'être fait "scooper" l'histoire de la mouche encastrée dans le Timbit par LCN il y a quelques semaines, Radio-Canada ne voulait pas fendre l'air une deuxième fois.

Ne lésinant sur aucun moyen pour nous informer, Le Téléjournal - le fleuron du sévice de l'information de la SRC- nous présentait hier un "phénomène spécial vraiment bon", le méchoui-poubelle (n'oubliez pas de regarder la vidéo!, un must!).


Se financer comme on peut ! 


Envie de soutenir Michael Ignatieef en brossant avec Ashley MacIsaac ? C'est possible.

***
Sur Ignatieff Auction Online:

Non seulement Ashley MacIsaac vous promet des homards et du fameux whisky du Cap Breton – « le plus près du whisky écossais que vous pourrez trouver en-dehors de l’Écosse » - le point le plus important est qu’il offre de cuisiner!

Pendant le souper, Ashley vous offrira une pièce d’or de 100$ émise par la Monnaie royale canadienne en 1982 pour commémorer le rapatriement de la Constitution canadienne. Une impression de la Constitution se trouve sur l’un des côtés de la pièce.

Un grand violoniste canadien, du whisky du Cap Breton et un morceau de notre histoire? Ça n’a pas de prix.


***

Non ça n'a pas de prix. Combien pour qu'il cuisine sans ses bobettes ?

Le cours du diner avec M. MacIsaac est actuellement évalué à 211 $ (incluant la pièce de 100 $). Qui dit mieux ?



3 septembre 2006

L'image du jour 




[m-à-j] Le CEPR vient de publier son évaluation de la situation concernant le(s) dépouillement(s) du vote. Conclusions : 1) l'IFE et le TRIFE manque de transparence; 2) un nouvau décompte "urne par urne" est nécessaire.


1 septembre 2006

Mr. Fox has left the building ! 



C'est reparti de plus belle.

Vicente Fox devait livrer aujourd'hui son ultime Informe à la Nacion. Devant la grogne des opposants, il a préféré se retirer subito presto et retouner d'où il venait... [Voir aussi le topo de la BBC ainsi que le billet intitulé "Mr. Fox has left the building" sur El Justo Reclamo. Fait à noter, plus de 10 000 policiers et 127 millions de pesos (grosso modo 12 millions $CAN) avaient été engagés afin d'assurer la sécurité du président... Un quartier entier a d'ailleurs été barricadé à cette fin.

"PET style" sans les couilles. Selon El Sendero del Peje, le président Fox aurait demandé aux militaires de réprimer les opposants qui campent toujours sur le Zocalo de la capitale mexicaine, mais se serait ravisé lorsque les militaires lui ont demandé de suspendre les libertés individuelles avant d'intervenir. On se doute bien que Mister Fox aurait bien aimé pouvoir se laver les mains en rejetant la faute sur les militaires. Faut croire que ces derniers ne sont pas si cons...

Enfin, sur une note plus anecdotique, voilà qu'on apprend que Vicente Fox aurait menti sur les origines de son père (qui serait né en Gringolandia), ce qui ferait de lui un "imposteur", puisque, selon la constitution mexicaine, seules les personnes dont les deux parents sont nés sur le territoire national peuvent accéder à la présidence.

Extra, extra: d'autres vidéo sont disponibles sur You Tube concernant les évènements d'aujourd'hui.


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