<$BlogRSDUrl$>

30 novembre 2006

Congrès du Parti Libéral 


Lu sur le blogue de Michel C. Auger
Sens de l'humour libéral...

En entrant dans la salle pour l'hommage à Paul Martin, les délégués étaient accueillis au son des Trois Accords et de "Grand champion international de course".

Ça ne s'invente pas..
Non, ça ne s'invente pas, mais "Pièce de viande" m'aurait paru un brin plus approprié pour l'entrée en scène de Ti-Paul.

Je remarque aussi le faible nombre de commentaires sur ledit blogue, ce qui est assez inhabituel. Serait-ce que le peuple n'en a rien à cirer de la convention libérale. À voir si ça se réchauffera au cours des prochains jours.


29 novembre 2006

Mexique (encore) 


Ce qui devait arriver arriva. Ça brasse au parlement... en prévision de la prise de possession de Felipe Calderon vendredi prochain...
Dernière nouvelle, tout ce beau monde a décidé de squatter le parlement pour la nuit... se font amener des beignes, des sandwichs, des pantoufles et des oreillers. Pour ceux qui ont le courage de suivre cela en direct, le Canal del Congreso diffuse en ligne ici. [au moment où j'écris ses lignes on peut voir un député se griller une cigarette... me demande quand est-ce qu'ils vont sortir le rhum!]

Plus d'infos: HoyPG, Sendero del Peje et le dossier du CMAQ sur la situation à Oaxaca qui se dégrade encore.

[m-à-j] Diaporama : San Lazaro de noche !


28 novembre 2006

Avenue du Parc 



Bien sûr, il aura fallu attendre que les citoyens dégagent du parvis de la mairie pour que le conseil municipal entérine le changement de nom de l'avenue du Parc en avenue Robert-Bourrassa, un changement effectif le 28 novembre 2007, si on se fie à la littérature municipale. Qu'ils sont gênants, ces Montréalais...

Toute cette affaire est franchement consternante et rappelle, dans une autre mesure, le changement de nom de l'aéroport Dorval de Montréal en aéroport PET de Montréal (en passant, essayez donc de trouver un chauffeur de taxi qui n'utilise plus de nom Dorval...). La différence, c'est qu'on s'en fout un peu que notre aéroport s'appelle PET, alors qu'on est plutôt interpellé par le changement de nom de l'avenue du Parc. De plus, la rebaptisation de l'aéroport montréalais devient un fameux symbole pour le catastrophique héritage aéroportuaire que nous a incidemment laissé Trudeau et dont, au bout du compte, la mémoire de Trudeau, déjà passablement écorchée ici, se serait peut-être passé...

Or, il est consternant de voir combien l'administration Tremblay se fout de l'avis de ses citoyens. D'abord en forçant le choix de l'avenue du Parc, tout en nous prenant pour des cons. Le choix? L'administration nous en imposait deux: le boulevard Saint-Joseph ou l'avenue du Parc. J'imagine qu'il est plus facile de piler sur l'héritage du Montréal multiculturel que sur celui des "Pure laines".

L'éventuel changement de nom a provoqué une levée de boucliers de la part des résidents des quartiers Plateau-Mont-Royal et Villeray-St-Michel-Parc-Extension. La pétition en appui au maintient du nom avenue du Parc a récolté 42 000 noms - celle-ci n'en indique qu'environ 19 000, je ne sais où sont les 23 000 autres, mais 42 000 est le nombre rapporté dans les médias, or j'en déduis qu'il y plus qu'une pétition.

Il y a deux manières de considérer ces 42 000 voix qui s'y opposent. Si toutes ces voix résident dans les quartiers directement concernés par le changement de nom, on constate que 17% des résidents - 101 364 dans Plateau-Mont-Royal, 145 000 dans Villeray-St-Michel-Parc-Extension. La conclusion mathématique: une minorité seulement a pris la peine de signer la pétition pour s'opposer à l'avenue Boubou.

Mais d'autre part, 42 000 voix, c'est du monde en sacramant pour se lever contre une décision censée honorer un personnage qui a marqué l'histoire de notre nation (chu en train de mélanger les controverses, là!). Est-ce vraiment ce que mérite la mémoire de Robert Bourrassa? Dans le cas de l'aéroport, je crois que finalement, oui, PET ne méritait rien de moins qu'un aussi lamentable symbole de l'inéquité fédérale-provinciale. Bourrassa? Quoi qu'on en pense (surtout si on est souverainiste), Robert Bourrassa mérite un monument/voie publique à son nom. Mais pas au mépris d'une portion significative de Montréalais. L'administration Tremblay fait preuve d'une telle arrogance dans ce dossier qu'on croirait notre maire investi d'une sorte de don "d'infaillibilité municipale". À moins qu'il ait commencé à prendre des plis sur Jean "Patapouf" Charest?

Insistons: malgré tout, Bourrassa ne mérite pas qu'on utilise sa mémoire pour jeter aux vidanges celle de générations de Montréalais qui ont à coeur leur avenue du Parc. On a abondamment disséqué le débat, trouvé d'autres lieux/édifices/voies publiques convenant mieux à sa mémoire (un des commentaires laissés sur Cyberpresse: "Je n'ai pas pu intervenir hier soir au conseil de ville pour proposer un compromis honorable et représentatif de l'envergure de l'oeuvre politique de l'homme:
Renommer un cul-de-sac ou une ruelle "Impasse Robert-Bourassa"...."

Il est incompréhensible que Tremblay soit aussi insensible à l'avis de ses citoyens. Lesquels ont toujours une mince chance que le changement de nom n'ait pas lieu, puisqu'une commission de toponymie doit aussi mettre son étampe sur le document...


26 novembre 2006

Plogue 


Une société qui préfère subventionner [489 865 $ pour l’année 2002-2003] des revues à but lucratif comme 7 jours plutôt que des revues comme la nôtre [Possibles], nous semble vouée à la sclérose intellectuelle.
Tout à fait d'accord. La revue Possibles lance un numero retraçant la petite histoire des revues d'idées au Québec. Me suis dit que ça vous intéresserait... et que ça valait un peu de promo sur le bras ;)


Uno Mas ? 


Après le grand retour du sandiniste Ortega au Nicaragua il y a quelque semaines, voici que, selon les sondages à la sortie des urnes, Rafael Correa l'emporterait en Équateur devant Alvaro Noboa, première fortune du pays et magnat de la banane qui n'aime pas que les syndicats viennent déranger les enfants qui travaillent sur ses plantations (voir aussi le rapport de HRW). Ce dernier était bien sûr le candidat favori de Washington.

Reste à voir si le résultat tiendra... Pour un peu de perspective, lire les intéressants textes de René Baez et Kintto Lucas sur ZNET ainsi que Richard Gott du Guardian.


25 novembre 2006

Couper les cheveux en quatre 


Pensais pas avoir à en rajouter concernant le ridicule entourant le débat autour de la "Nation québécoise dans un Canada Uni". Pensais que mon collègue Postkrock avait bien mis en évidence l'insipidité de ce débat en référent à la tirade devenue classique d'Elvis Gratton..

Sachez qu'en terme de connerie, mes chers lecteurs, il est toujours possible de viser plus haut.

Voilà qu'Ouvert le Samedi, reprenant le propos de cette lettre d'opinion parue dans Le Devoir de ce matin, nous entretient de la différence entre la signification du terme Québécois en français et en Anglais. Lysiane Gagnon en rajoute une couche.

Come on. Get over it. On s'en calisse de ce pseudo-débat qui n'intéresse que les politicaillaux et les anylisssses politiques. Passons à un autre appel.


22 novembre 2006

Débat sur la nation québécoise: Lapierre se prononce 


Les événements se bousculent, nos grands politiciens prennent leur camp. Devant la menace du dépôt d'une motion du Bloc Québécois visant à faire reconnaître la nation québécoise, ainsi que l'a déjà reconnu l'Assemblée nationale, Stephen Harper tire le tapis sous les pieds séparatistes en déposant sa propre mesure, soulageant du même coup le Parti Libéral du Canada, empêtré dans la question. La motion conservatrice, déposée cet après-midi, stipule que «les Québécois forment une nation au sein d’un Canada uni». Fascinant.

Le député libéral d'Outremont, Jean Lapierre, a tenu à réagir au dépôt de la motion, aux caméras voyageant avec lui dans son jet. Sa limpide réponse survient à 1m47s:


20 novembre 2006

Parlant de dérapage 


Michael Richards, Kramer dans Seinfeld, fait un fou de lui même sur la scène du Laugh Factory. Pas beau à voir. Voir aussi les commentaires. Encore une belle preuve de l'intolérance latente dans nos jolies sociétés dites évoluées.

Dire qu'on l'a laissé refaire son show le lendemain comme si de rien n'était...et sans s'excuser.

[Ajout: Richards s'excuse (au Late Show de Letterman) et le Laugh Factory le bannit. Dans les deux cas, c'est la moindre des choses.]


Mario réapparait et... dérape 


Le ton paternaliste du bonhomme m'énarve généralement, mais là il vise juste. Dumont [suit le troupeau et] dérape", écrit Michel Venne dans Le Devoir de demain matin.

"On n'a pas besoin de ça au Québec", renchérit-il. Tout à fait d'accord.

Tiens, Michel C. Auger aborde la même question, fait essentiellement le même constat... et se fait ramasser par ses lecteurs. Pauvre gens.


16 novembre 2006

Milton Friedman et sa recette 


Preuve que les meilleurs partent toujours en premier, après John Kenneth Galbraith décédé en avril dernier, voilà qu'un autre économiste qui a marqué - et marque encore - le vingtième siècle, Milton Friedman, le pape du désengagement de l'Etat et du néolibéralisme [et l'artisan de ce qu'il appellera le Miracle chilien sous Pinochet...], s'éteint à l'âge de 94 ans. En espérant qu'il emportera ses idées avec lui.

Au sujet du débat entre les deux, lire l'excellent article du Boston Globe (2005). Voir aussi les vidéos sur le site de PBS.

***

Pour ceux qui ne connaissent pas Milton Friedman, notons simplement qu’il fut, au cours des cinquante dernières années, le promoteur officiel de LA RECETTE. Les gouvernements de Reagan, Thatcher, Bush, Mulroney, Bouchard, Charest et j’en passe, se chargeront de la cuisiner.

Recette néolibérale

  • Trois tasses de retrait de l’État
  • Plusieurs grosses cuillerées de dérégulation du travail
  • Une once de démocratie, mais pas trop. À utiliser surtout si les gouvernements élus appliquent la recette. Dans le cas contraire, mieux vaut ne pas ajouter cet ingrédient.
  • Cuire à feu très vif en contrôlant à tout prix l'inflation. Cette étape sera facilitée par le dégraissage préalable des salaires et de l'emploi.
À proscrire : toute barrière à la liberté de commerce.

Pour un plat encore mieux réussi, la recette recommande de s’approprier au plus possible le bien commun et de s’assurer, en le brevetant, qu’on ne puisse vous l’enlever.

Derniers conseils : 1) Prière de respecter le droit de propriété en tout temps, et ce, même si cela fait en sorte que des millions de sidéens meurent, faute d’avoir accès à des médicaments à bon marché. 2) N’essayer surtout pas de variantes. La recette, sans aucune modification, peut être appliquée à toutes les sauces.

Indice de difficulté : Avec un cerveau moyen, cette recette, somme toute fort simple, peut être maitrisée en cinq petites minutes.

***

Au Québec, l’IEDM, et sa propagandiste officielle, Nathaly Elgrably, se charge de la faire connaître au bon peuple dans le Journal de Monrial. On dit que Claude Picher en est jaloux.

Quelques exemples de la recette appliquée par Elgrably :

Pourquoi l’Afrique en arrache ? C'est simple: pour qu'un pays s'enrichisse, il faut que son gouvernement mette en place un système judiciaire fiable, qu'il respecte les droits de propriété, réduise ou élimine les barrières commerciales, encourage l'entrepreneurship et le travail, et attire les investissements étrangers (16 novembre 2006).

Comment gérer les problèmes sociaux ? Comme ils font fi des enseignements de la science économique et qu'ils défient les principes économiques les plus élémentaires, leurs actions font souvent l'effet d'un mauvais sort digne de la magie noire (…)Comment ce qui devait être un élixir pour améliorer le niveau de vie de certains s'est-il transformé en un sortilège qui garantit un appauvrissement relatif de tous? Tout simplement parce que nos décideurs ont négligé le fait que les hausses d'impôts pénalisent l'effort et l'innovation et que, par conséquent, ils étouffent toute incitation au travail, à l'investissement et à l'entrepreneurship. (…) Pour résoudre les problèmes économiques et sociaux, il vaut mieux que l'État se consacre à susciter le dynamisme de notre économie en créant un environnement favorable au travail et aux affaires. (2 novembre)

Sur la faible productivité québécoise ? La faible productivité n'est pas une maladie incurable. Le remède est simple: il faut que les entreprises investissent dans la machinerie et qu'elles allouent plus de fonds à la recherche et développement. (…) Or, vu les contraintes importantes que leur imposent les lois du travail et les syndicats, et la gourmandise du régime fiscal, elles sont peu incitées à investir au Québec. (20 octobre)

Sur l’effondrement du viaduc de la Concorde ? Une commission d'enquête? Pour enquêter sur quoi au juste?(…) Ce n'est pas tant la construction du viaduc qu'il faut mettre sous enquête que l'édification de tout notre système économique. (…) Le véritable problème n'est pas le sous-financement du réseau routier, mais le réflexe des Québécois de compter sur l'État pour tout financer au nom des «choix de société». L'effondrement du viaduc est emblématique d'une société qui préfère compter sur l'État plutôt que d'assumer ses responsabilités. (12 octobre)

J’arrête ici. Inutile de vous importuner davantage. Même à petites doses, LA RECETTE donne des nausées.



14 novembre 2006

Pendant ce temps à Nairobi 



En matière de conditions climatiques, on est sûr de deux choses. Un, il va faire frette cet hiver. Deux, il va continuer à faire encore plus chaud en Afrique.

Esprit de bottine à part, plusieurs ont vu une judicieuse coïncidence dans la tenue à Nairobi, au Kenya, de la Conférence internationale sur les changements climatiques, suite logique et politique de l'édition montréalaise de la précédente rencontre. On l'aura remarqué, la principale différence entre ces deux conférences, c'est notre nouveau PM conservateur, et sa ministre Ambrose.

Paradoxalement, d'un point de vue strictement "marketing", on pourrait voir le raidissement fédéral vis-à-vis Kyoto comme la meilleure chose qui pouvait arriver à la cause elle-même au Canada. Voyez comment les boucliers se sont dressés devant le refus conservateur d'adhérer à Kyoto, et comment l'opinion publique observe, avec beaucoup d'attention, le débat environnemental au pays. La question des changements climatiques et encore plus au coeur de l'actualité que lorsque Dion et Pettigrew manoeuvraient en faveur d'une entente internationale, il y a quelques mois. On gage un vieux deux piasses que Kyoto sera le thème central des élections ce printemps?

Avec ces élections fédérales qui pendent au bout du nez des Canadiens, et un Parti Conservateur éprouvé dans les sondages ad mare usque ad mare, il est assez révélateur de voir Rona Ambrose patiner dans ce dossier qui, de toute évidence, divise le caucus de son parti - Ambrose qui discute avec la Bourse de Montréal pour mettre sur place le marché du carbone pendant que Maxime "Ti-coune" Bernier minimise l'initiative, voilà qui est assez cocasse...

On a bien hâte de voir de quelle manière Ambrose usera de ses deux minutes lors du discours officiel, demain. En attendant, ça brasse dans la hutte: "Ambrose et Béchard signent un pacte secret", démenti le jour même, puis, tiens donc, voilà Béchard qui fait maintenant la gueule après s'être tenu coi la veille. Un vrai roman-savon.

Vu d'ici, le Canada semble être au coeur de la conférence. Prenons un peu de recul vis à vis nos médias pour essayer d'avoir une autre perspective sur ce qui se passe au Kenya. Que diriez-vous d'images d'une manif, avec une belle fanfare pour animer le tout?


Un peu de substance: commentaires et observations d'Arthur Runge-Metzger, directeur des politiques climatiques à la Commission européennes:


Enfin, une liste, vraiment pas exhaustive, de blogs préoccupés par ces questions

Conférence de l'ONU sur le climat sur Cent Papiers
Climate Change Action
Climate Ark


Nous sommes toujours à la recherche d'un blogueur sur place couvrant la conférence, n'hésitez pas à nous en soumettre un dans nos commentaires.


Patrick Lagacé @ Verres Stérilisés 


Le blogueur, réseauteur (et à nouveau animateur radio!) Michel Dumais a pris l'excellente initiative d'inviter le journaliste Patrick Lagacé à éclaircir l'histoire qui a pris la blogosphère d'assaut le week-end dernier. Lagacé a accepté l'invitation, c'est tout à son honneur. Sa lettre est publiée sur Verres Stérilisés, on vous invite fortement à la parcourir.

À nous maintenant de rajouter une dernière couche sur ces récents mouvements médiatiques. Soyons francs, nous sommes aujourd'hui rassurés d'apprendre que la recrue de La Presse se consacrera aux reportages et ne tiendra pas de chronique dans les pages du quotidien, ainsi que l'a confirmé lui-même l'intéressé chez Christiane Charette. Rien à dire sur son boulot de journaliste; en tant que chroniqueur, cependant, on le trouvait insipide. Question de goût, j'imagine.

De la même manière, nous ne fréquentions pas tellement son blogue sur Canoë. C'est cependant le détail le plus intéressant de la récente "transaction", et nous nous réjouissons à l'idée de le voir bloguer à nouveau sur Cyberpresse.

D'abord parce que nous croyons que le type est un des rares journalistes à avoir bien compris l'outil et son potentiel - le nombre de lecteurs fidèles, ainsi que la logorrhée de bons mots à son endroit, viennent appuyer cette impression. Puisque les médias doivent bien embrasser le phénomène des blogues, on compte un peu sur Lagacé pour indiquer la voie à suivre.

De plus, il faut bien reconnaitre que La Presse a cruellement besoin d'expertise en ce domaine. Leur "outil" de blogue (pour peu qu'ils en aient un) est aussi lamentable que désagréable, il faut impérativement que ça change. Nous espérons que l'arrivée de Lagacé motivera La Presse à revoir de fond en comble leur philosophie du carnet virtuel, surtout que le carnet de la recrue risque d'attirer les masses virtuelles sur Cyberpresse et, conséquemment, les revenus publicitaires (qui ne cessent de croître, d'ailleurs). D'où cet intérêt de La Presse pour le journaliste-blogueur, devinons-nous. Pour Cyberpresse, ça ne peut qu'être une bonne nouvelle.


À la mémoire de Donald 



***

Sur un tout autre sujet, et on n'en prendra pas l'habitude, suis-je le seul à avoir relevé que Guillaume Latendresse a fait un Gilbert Dionne de lui-même après avoir marqué son deuxième but ?


12 novembre 2006

Welcome to Québec 


" In fact, as a result of its low labor costs and generous research and development tax credits, Montréal is now one of the most competitive North American cities in which to do business. With those kinds of advantages, it comes as no surprise that five ofthe world's 10 largest pharmaceutical industry players have located their Canadian head offices in Québec. "


Bulletin Invest-Québec, Septembre 2006, volume 13, numéro 3
(à l'intention des firmes étrangères)

La prochaine fois qu'un porte parole officiel ou officieux de l'Institut économique de Montréal nous parlera de "rattrapage", du style, faut se rattrapper avec le prix des loyers ou avec les frais de scolarité, on devra lui rappeler cette valeureuse éloge d'Investissement Québec.

En attendant, certains iront se faire dédommager en servant de rats de laboratoire pour arrondir leurs fins de mois, pendant que les coûts en santé grimpent à cause des prix des médicaments et qu'on prône la privatisation car l'État n'a plus la "capacité de payer".

Tenez: une p'tite dernière...
"Of course Québec-based pharma industry players don't just discover drugs. Through the province's 20 contract research companies [lire sous-contractants de tests sur les humains et animaux] and 30 manufacturers, they also test them and then produce them."

Libellés :



10 novembre 2006

Scoop du Périscope: Martineau passe au JdeM 


Grosse et houleuse semaine dans les médias montréalais - et non, nous ne reviendrons pas sur l'aberrante tempête dans un verre d'eau opposant Jean "Deadwolf" Leclerc à Marc Cassivi et Nathalie Petrowski de La Presse, tout en entraînant cette "journaliste qui n'a pas pris la peine de vérifier ses informations" du Journal de Montréal, tout ça autour du talent de la relève musicale au Québec...

Ainsi, dans son édition d'aujourd'hui, le Devoir révélait que des rumeurs envoyaient Patrick Lagacé, journaliste-veudette du Journal de Montréal et co-animateur des Francs Tireurs (et, accessoirement, blogueur) au quotidien La Presse. Or, la rumeur n'est plus: la veudette médiatique l'a confirmé sur son blogue, toujours hébergé sur le site web de Canoë.

En ce vendredi soir, le Périscope est en mesure d'appuyer ces rumeurs par une autre information dont nous venons de prendre connaissance: selon nos sources, le Journal de Montréal aurait embauché Richard Martineau à titre de chroniqueur régulier. L'annonce sera faite lundi prochain, le 13 novembre.

Richard Martineau a d'abord été chroniqueur à l'hebdo Voir où, selon toute vraisemblance, il rédigeait ses lumineuses chroniques en 9 minutes ou moins, puisque ses doigts devaient également tapoter pour l'Actualité, InfoPresse, Clin d'Oeil, la circulaire Canadian Tire et le TV Hebdo. Au Voir, sa chronique Ondes de choc était publiée dans chacune des éditions "régionales" de l'hebdo - ne comptez pas trop sur un remplaçant dès la semaine prochaine, on raconte que les éditeurs du Voir n'auraient pas vu venir le coup... Martineau tient également l'antenne au 98,5 FM les week-ends et co-anime avec Lagacé l'émission Francs Tireurs sur les ondes de Télé-Québec.

Il y a quelques mois, Québécor et Gesca procédaient à un échange de journalistes-vedettes grâce auquel l'analyste politique Michel C.Auger passait à La Presse, alors que Michel Vastel (du Soleil) passait au Journal de Québec. Gesca avait alors eu le meilleur de cet échange. À moins que La Presse ait troqué Ricardo au JdM en échange de Patrick, je doute que le quotidien de la rue Saint-Jacques ait fait une bonne acquisition...

...[ajout par Mr Pointu] M'est avis que c'est surtout celui de la rue Frontenac qui y perd au change. Au final, c'est le Voir qui risque d'être gagnant. À moins de faire place à Dominique Arpin. Qu'est-ce qu'on est méchant ! Voilà qu'en quelques petites lignes, c'est la moitié de la faune journalistique québécoise que nous nous mettons à dos.. Allez ouailles, bon week-end! Pis si ça va trop mal, on fera comme le Dead Wolf et on reviendra à de la "non opinion"! Snooze et platitudes!

---UPDATE du 12 novembre 2006---

Après publication de notre information sur Cent Papiers, le site Canoë confirme discrètement la nouvelle (dernière ligne) de l'embauche de Richard Martineau. Le webzine P45 reproduit deux courriels, envoyés par l'éditeur-fondateur du Voir Pierre Paquette, à ses collaborateurs, vendredi et samedi. Mentionnons également que le blogue Solid Waste du critique Kevin Laforest avait mis en ligne l'information pratiquement en même temps que nous.

Enfin, au déplaisir de plusieurs internautes, Canoë a retiré de son site le carnet que Patrick Lagacé tenait depuis plusieurs mois. La blogueuse montréalaise Marie-Chantal Turgeon, spécialiste en la matière, avait vu venir le coup; dans cette entrée de son carnet, Vu d'ici, elle "prône que chacun [des journalistes-blogueurs] utilise son propre domaine pour bloguer", ce qui, selon elle, évitera d'une part que se volatilisent ainsi des mois de travail et que "100% de ce qu'y s'y trouvera sera ce qu'ils [journalistes-blogueurs] veulent bien y mettre". Voilà matière à réflexion.

[MàJ, 15h45]: Cyberpresse, sous la plume de Mario Girard, confirme l'arrivée de Patrick Lagacé au quotidien de la rue Saint-Jacques et celle de Richard Martineau au Journal de Montréal. Martineau offrira sa première chronique dans l'édition de demain.


L'avis d'un fou 


Trop fort cette idée de François Gourd :
Tout ce tohu-bohu à propos du nom de l'avenue du Parc!

Les autorités n'ont qu'à nommer le parc du Mont-Royal parc Robert-Bourassa, et cette artère, avenue du Parc-Robert-Bourassa.
Paru hier dans le courrier des lecteurs du Devoir.


HON..... 



[via le Blogue de Mathieu C]. Ça date un peu (mardi le 7 novembre), mais je ne pouvais m'empêcher.


8 novembre 2006

Election USA (2): Le bateau coule, les rats se sauvent 


Dommage collatéral. Les têtes commencent à tomber. Jouissif.

[ajout] Bob Gates remplacera Rumsfeld. Le CV de Gates tel que présenté par le Daily KOS
Robert M. Gates was the Central Intelligence Agency's deputy director for intelligence (DDI) from 1982 to 1986. He was confirmed as the CIA's deputy director of central intelligence (DDCI) in April of 1986 and became acting director of central intelligence in December of that same year. Owing to his senior status in the CIA, Gates was close to many figures who played significant roles in the Iran/contra affair and was in a position to have known of their activities.

* titre du billet tiré d'un commentaire lu sur Cyberpresse

[ajout] George Stromboulopoulos, qu'on apprécie de plus en plus, commente les grands moments de la carrière de Rummy.


7 novembre 2006

Election USA 


Here we go again. En Ohio. Encore.


6 novembre 2006

Parlons sports 


Le Sportnographe - La Référence en sport - trouve que La Presse est dans le champ. Voir aussi ici.

Pas de blogues sportifs au Québec ? Pense bien que Jean-Francois Bégin aimerait pouvoir réécrire son article de ce matin...


This page is powered by Blogger. Isn't yours?