John Kenneth Galbraith, l'un des plus grands économistes du 20e siècle est décédé hier soir à l'âge de 97 ans. S'opposant à tous les Milton Friedman de ce monde, la grande qualité de Galbraith est sans doute d'avoir su cerner les limites de sa discipline et éviter les écueils d'une science économique reposant sur des modéles mathématiques abstraits "dont la seule fonction serait de rendre l'astrologie respectable"...
Plusieurs citeront
L'ère de l'opulence comme étant son ouvrage marquant. Pour ma part, je vous recommande surtout la lecture d'un tout petit opuscule,
Les mensonges de l'économie (The Economics of Innocent Fraud dans la version originale
), un cri du coeur d'un vieil homme qui en a marre du langage orwellien utilisée dans la section "économie" de nos grands quotidiens.
Mesure de son influence,
nombreux sont les articles publiés ce week-end qui rendent hommage à
John K. Le NY Times en fait sa
une. La
blogosphère n'est pas en reste... Le
Périscope se joint à la parade et se désole de sa disparition.
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lâché lousse dans le cyberespace par Mr Pointu
@ 17:10
