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8 septembre 2007

En vrac cette semaine 


Ça doit être l'air du temps, mais je me sens un peu affecté du "syndrome de Mr Burns" ou le "three stooges syndrome": je vois tellement de conneries dans les médias que je ne sais plus sur quoi réagir... Le summum reste le délire orchestrée par les clowns de l'Empire contre Gérard Bouchard et Charles Taylor, mais je n'embarquerai pas là-dedans, j'ai des choses à faire cette semaine et mon médecin m'a recommander d'éviter de m'énerver pour rien. Je m'en tiendrai donc à quelques babiolles en vrac.

Le morceau robot du Périscope™: un autre à Patrick Lagacé sur qui je me suis bien amusé à taper depuis mon arrivée dans les luxueux sous-sols du Périscope-World-Headquarter-Center. Pour être resté bien calme et avoir mis en lumière une connerie fort substantielle autour du la participation du "Vrai négociateur" dans "l'affaire Cédrika Provencher". Et quand il écrit:
[Claude Poirier] est giga-populaire, giga-influent. Est-ce grâce à ses scoops ? Non, grâce à sa popularité et à son influence. Vous me suivez ? Poirier est connu parce qu’il est connu, dans une dynamique de notoriété qui rappelle le proverbial chien qui court après sa proverbiale queue. À la Paris Hilton, quoi.

Je me dis: Tiens tiens... ça me rappelle quelque chose (voir la conclusion de ça)...

À surveiller : Antoine Robitaille, certainement l'un des plus intéressants et - oserais-je une épithète aussi maudite et conspuée de nos jours? J'ose! - cultivés journalistes québécois, vient de démarrer un blog. Reste à voir si ce n'est qu'une maigre plateforme ouaibe pour donner de la visibilité à son bouquin qui sortira en octobre. C'est le genre de personne qui pourrait produire un blog vachement intéressant s'il s'y mettait...
Une question lancée comme ça: Robitaille serait-il le seul journaliste québécois qui pourrait être qualifié d'intellectuel?
Et un commentaire gratuit de plus : je trouve triste que nos journalistes ne soient plus, en gros, que des - soyons polémique - plombiers des communications... En gros, jadis, les gens qui devenaient des journalistes avaient étudié divers trucs (souvent sciences po) ou avaient un certain vécu qui leur permettait d'avoir un ensemble de références à partir desquelles ils pouvaient exercer leur jugement sur les nouvelles qu'ils rapportaient, et dans la façon de les rapporter. Aujourd'hui, la plupart des journalistes proviennent de programmes où on leur apprend à faire et lire des communiqués de presse...

Deux choses en terminant.
- Au sommet de l'APEC en Australie, des manifestants ont trouvé l'un des moyens de manifester et d'attirer l'attention les plus amusants que j'ai vu depuis longtemps: un moon collectif!
- Si les citoyens de la ville de Québec devait élire André Arthur comme maire, je ne m'opposerais plus formellement à l'idée de partition du territoire québécois.


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