Encore un autre épisode de "
À soir, on fait peur au monde". C'est le fun des journées comme cela où le
Menteur nous facilite la tâche... grâce à la première
gaffe majeure de la campagne.
***
- Jean Charest, 6 mars 2007, vers 15 h 15 :
«Je ne crois pas que le Québec serait indivisible»
«le lendemain d’un vote pour la souveraineté, on s’engage dans un processus de sécession et de partition d’un territoire [la séparation du Québec], on s’engage dans ce que j’appelle un trou noir» [NDLR, traduction de l'anglais et ce n'est pas anodin..)
- Jean Charest, 6 mars 2007, 18h 38, par voie de communiqué et plaidant le "lapsus":
«Je réitère, comme premier ministre et comme chef du Parti libéral du Québec, que le territoire du Québec est indivisible"
- Jean Charest en 1996, tel que cité dans la Gazette:
«Si les séparatistes ont un droit à la dissidence, ils ne peuvent nier ce même droit aux autres» (..) «Il est loin d’être clair que le Québec n’est pas divisible. (tous les citations sont tirées du texte du Devoir)
- En 1995, alors qu'il était vice-président de la campagne du Non, Jean Charest évoque le trou noir pour la première fois.
Serait peut-être temps qu'il se branche le
Menteur.
Anyway, l'opération "damage control", digne d'une mise en scène de la Ste-Flanelle, est
en marche. André Pratte, propagandiste officiel, prend son rôle très au sérieux (
1,
2,)...
Libellés : élections 2007, Liste Charest, Québec
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lâché lousse dans le cyberespace par Mr Pointu
@ 18:00