À travers la révision de l'Article 45 du Code du Travail qui permet aux gestionnaires d'entreprises privées de
scrapper les conventions collectives en sous-traitant leurs activités, par la mise en place de l'Agence des PPP qui permet de faire la même chose dans le secteur public, le gouvernement Charest livre depuis 3 ans une attaque frontale contre les droits des travailleurs.
Un brin d'espoir dans ce climat morose: le Bureau International du Travail rendait la semaine passée une
décision demandant au gouvernement du Québec
d'amender les lois 7 et 8 (loi "désyndiquant" des collectifs de travailleurEs œuvrant dans les services de garde à domicile et dans les ressources intermédiaires et de type familial) afin de les rendre conformes aux principes de la liberté syndicale. Bref, le BIT confirme que le gouvernement Charest n'a que faire de la liberté d'association.
Réplique de Monique Gagnon-Tremblay qui manifestement a le sens du
one-liner : "Elles n'ont pas force de loi". Gnan, gnan gnan gna gnan...
Depuis, trop peu d'éditoriaux sur la question [quelqu'un a vu quelque chose passer à cet effet ?].
Le Périscope n'est pas tellement mieux, ça nous à pris une semaine avant d'en prendre connaissance. Dans un contexte où plus de 36 % des québécois ont un[des?] emploi[s] atypique[s] et que les syndicats s'attardent à mon avis trop peu à cette question, me semblait nécessaire de revenir sur un de leur trop rare bon coup à cet égard
Et tant qu'à ressasser de vieilles nouvelles, saviez-vous qu'hier était la
6e journée du travail invisible.
#
lâché lousse dans le cyberespace par Mr Pointu
@ 19:52