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12 juillet 2007

Ass-whipping, by Michael Moore. 


Salut!
Je suis un petit nouveau. J’ai déjà sévi au Périscope par l’intermédiaire de M. Pointu qui relayait certains coups de gueule que je faisais à temps perdu. J’ai longtemps résisté à la temptation de me joindre à la glorieuse équipe du Périscope. Et puis finalement, je me suis dit que je n’allais pas faire un Daniel Brière de moi-même et enfin accepter de porter bien haut le clavier que me tendaient les bras meurtris des vétérans du ouaibe. Évidemment, après les beaux discours, les gros chiffres et les coups de téléphone des légendes du blog
(En passant, on va se dire les vraies affaires : je suis contre la francisation de « blog » à « blogue ». Je trouve que ç’a l’air moumoune et c’est 50 % plus long à écrire. De toute façon, jusqu’à nouvel ordre, peu importe comment on l’écrit, le mot est masculin et ce ne serait pas premier mot de quatre lettres qui commence par B et qui finit pas une consonne. Pensons seulement à des mots aussi importants que bloc, bric ou brac. À bas le fascisme linguistique de l’OLF.), après tout ça donc, je me retrouve dans un bureau au deuxième sous-sol du luxueux édifice (situé au centre-ville, pas très loin du quartier des affaires... parait que Pointu va luncher avec André Pratte des fois...) qui abrite le siège social du Périscope, pendant que les vieux, eux, ont chacun un penthouse (mets ça dans ta pipe l’OLF!) avec vue imprenable sur toute la ville et secrétaires privées.
Attendez un peu que je syndique la place pour voir...

Aux choses moins sérieuses maintenant.
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En anglais, il y a de jolies expressions comme "ass-whipping" ou "ass-kicking" qui signifie, en gros (je vous évite le verbiage académique que seul nous, linguistes hautement qualifiés, arrivons à décoder), un solide bottage de derrière...
Voici que Michael Moore a décidé de faire un pédagogue de lui-même et d’illustrer la signification de ces expressions très littéraires et qui démontre du même coup que les États-Unis sont loin d'être le pays sclérosé que l’on a pu croire dans les dernières années. Dans ce vidéo (je sais, ça fait déjà deux jours...), on voit Moore répondre à un animateur de CNN (le barbu Wolf Blitzer) suite à un reportage du type "épreuve des faits" portant sur son film Sicko. Mais comme on le constate, Moore en avait gros sur le coeur et fini par donner une sacrée rincée à Wolf Blitzer... Ça vaut la peine d'être vu, ne serait-ce que les cinq premières minutes. On se rappellera notamment que le réalisateur de Roger & Me s'est récemment fait "bumpé" d'une entrevue avec Larry King à CNN pour être remplacé par Paris Hilton qui sortait de prison.
[Via Richard Hétu]

Dans le même ordre, il y a aussi le « special comment » de Keith Olbermann dont parlait récemment Patrick Lagacé. Regardez ce vidéo et essayez ensuite d’imaginer Bernard Derome ou Jean Lapierre faire un tel genre de prestation. Quoique que Richard Martineau...

Le vidéo de Moore vs Blitzer. Désolé, pas été capable de "l'embedder"(KAVLANG!!! Dans les tibias de l’OLF!!).
Pour ceux qui voudrait connaître la suite et le contexte de l'histoire: Deuxième partie de l’entrevue de W. Blitzer avec M. Moore (moins fondamentale à voir mais intéressant); le reportage de "reality check" qui l'a mis de mauvaise humeur; Moore qui répond au "reality check"du reportage sur son site.
Aussi pas mal intéressant, un face à face entre Moore et le docteur-journaliste à Larry King (tiens tiens...). Le doc doit commencer par faire un mea culpa et donner raison à Moore. Argument choc du doc, Moore tromperait les gens en leur disant que les systèmes de santé au Canada, en France, etc., sont gratuits alors qu'en fait les gens doivent payer des taxes pour les financer. Bon, alors, je précise au cas où il tomberait sur ce billet: ce qui est gratuit, c'est l'ACCÈS aux soins. What a ...


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