Le mois d'août tire à sa fin et voilà que les grandes chaînes de la télévision et les vendeux de crayon et de gugusses scolaires, avec leur campagne promotionnelle ad infinitum [pour rester dans le laïus latin], se chargent de nous rappeler que c'est maintenant la "rentrée". À l'heure de la productivité et de la concurrence, prenant le taureau par les cornes, le Périscope s'inscrit dans cette logique du toujours plus et cherchera plus que jamais à rivaliser d'originalité avec la compétition. La "formule améliorée" proposera donc, chaque samedi, la série Ad Lib, histoire de faire mousser son lectorat [voir le troisième point spécialement rédigé à cette fin]. En espérant que mon comparse Postkrock, remis de son prélassement dans la contrée chicoutimienne, puisse retrouver le coeur à l'ouvrage et m'aider dans cette nouvelle initiative...

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Parlant de rentrée scolaire, un professeur de CEGEP se "scandalise" du fait que les professeurs hésitent à attribuer des notes entre 55 et 59 % dans le CEGEP où il enseigne. Quelques mots à ce sujet. Cela me semble plutôt banal en comparaison avec le fait qu'il est à ma connaissance presque impossible de "couler" un cours dans certaines universités lorsque l'étudiant rend l'ensemble des travaux demandés [et se présente aux examens], à l'exception des cas de plagiat, qui ne sont par ailleurs rarement dûment suivis, mais simplement assimilés à un échec parce que le personnel n'ose pas s'engager dans des procédures longues et sinueuses et qui, au surplus, peuvent s'avérer fort couteuses. Dans d'autres cas, la moyenne de la classe est déjà fixée en début de session... Mais, traitez-moi de cynique, ce ne sont-là que des détails, le naufrage est ailleurs.


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Élections mexicaines. Le TRIFE n'a toujours pas statué sur la validité de l'élection ainsi que concernant la fraude électorale révélée lors du recompte. Pendant ce temps, les documents vidéo illustrant les irrégularités s'accumulent. Par ailleurs, coup de théâtre, une autre vidéo, vieille de deux ans, refait surface et met à jour l'implication de divers protagonistes de l'administration de Vicente Fox, avec, en arrière-plan, un certain Carlos Salinas de Gortari, dans la "mise en marché" d'une histoire de pot-de-vin qui a impliqué des acolytes de Lopez Obrador en février 2004 ; et qui a d'ailleurs largement été utilisée afin de discréditer ce dernier (Le Houston chronicle raconte l'histoire en anglais, voir aussi La Jornada).

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Sur Centspapier, Michel Monette se plaint qu'il faille payer pour commenter les articles publiés dans le quotidien français Le Monde. Chiant, c'est vrai, mais ici, c'est encore pire. Pour ce qui est de La Presse, je comprends pas trop, il est possible d'ajouter son grain de sel au sujet du "nipplegate" québécois et des seins de Lucie Laurier [passage qui risque d'être payant en termes de visiteurs ;)], mais impossible de commenter les textes d'opinion et les articles de fond. J'imagine que s'est par souci d'élever le niveau du débat... Et dans Le Devoir, ça semble possible, mais plutôt compliqué. C'tu moi qui est technotarte ou ben c'est normal que je n'arrive pas à les consulter ?

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Tant qu'à divaguer, pourquoi ne pas faire un Burb de nous-même et y aller de quelques petites plogues pour des zartistes de chez-nous que l'on aime. On n'a pas encore entendu le nouveau disque des Trois Accords gracieusement intitulé Grand Champion Intenational de Course [expression couramment employée à St-Ignace de Stanbridge, je peux confirmer], mais le premier vidéo qui en est tiré s'avère être un pur délice. Idem pour "Puits sans fond" des Vulgaires Machins que l'on apprécie tout autant. Et j'allais oublier, vous le saviez déjà, mais ça me fait plaisir de le répéter, the king ponpon is back. Grosse rentrée. D'autres suggestions, faites-nous parvenir votre sélection dans les commentaires.

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Enfin, au moment où j'allais publier ce billet, voilà que j'apprends que ça regarde bien mal au Liban. D'une tristesse...