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13 juin 2006

Baillons sous le bâillon (sur l'air de In the middle of the night) 


Un coup de force à Québec ! Vraiment ? Quoi dire de cela sinon qu'on s'y attendait et qu'on n'aime pas cette soupe.

En bref

Paul Gobeil, l'ex-ministre libéral qui a eu "le flair" d'accroitre de 10 à 90 % sa participation dans Intermont (devenue Mont Orford Inc) trois petites semaines après l'élection de Patapouf passera un bel été.

Claude Boulay, le fondateur du Groupe Everest, grand manitou de la campagne électorale libérale provinciale en 1998 (mais qui ne ferait pas partie des intimes de Ti-Jean) et impliqué jusqu'au cou dans le scandale des commandites était aussi, au moins jusqu'à 2004, un des actionnaires d'Intermont. Ayant vendu ses parts, semble-t-il qu'il n'aura pas droit à son nanane. Pourra toujours s'acheter et louer des chalets sur la montagne...

Paul J. Massicotte: sénateur libéral, "magnat" de l'immobilier à Montréal et actionnaire unique de Attractions hippiques Québec se fait offrir - grâce à l'adoption du projet de loi 31 qui permet la vente des quatre hippodromes à Attractions Hippiques Québec en imposant à la Société nationale du cheval de course (SONACC) un nouveau conseil d’administration - environs 1900 machine à sous, soit, dit-on, des recettes assurées de 30 à 40 millions de dollars par année (voir le topo de la Coalition Hors-Jeu). De magnat à magnat au cube !

Mais tout cela, je le savais, vous le saviez, Charest savait qu'on le savait. Maintenant c'est fait. Scandaleux, vous dites ? Pense bien qu'ils s'en contrecalissent tous! Scusez-là.

Ah oui, j'oublais, pis Bombardier pourra continuer à vendre ses ski-doo...


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