Bombardier menace de fermer son usine de La Pocatière si elle n'obtient pas le contrat de remplacement des voitures du métro de Montréal, a indiqué mercredi Radio-Canada. En entrevue à l'émission Capital Actions sur RDI, le président de Bombardier Transports en Amérique du Nord, William Spurr, a expliqué que le carnet de commandes était vide pour 2008. Bombardier réclame le contrat de 1,2 milliard $ sans appel d'offres.

Le ministère, a aussi appris Le Devoir de sources bien informées, aurait par ailleurs sollicité la famille Bombardier, qui possède d'importants terrains dans le même secteur, afin de s'en porter acquéreur, mais il ne semble pas que cette transaction soit sur le point de déboucher, les Bombardier préférant plutôt, du moins à ce jour, envisager un statut de réserve privée pour leur vaste domaine

Bombardier-Pompafric estime qu'elle devrait aussi se voir octroyer le contrat des locomotives du train de l'Est sans appel d'offres et à fort prix. Son porte-parole déclare : "Jamais deux sans trois, ça fait déjà deux fois qu'on vous passe un sapin cette semaine, je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas le faire encore une fois". Il ajoute: "Si les citoyens sont irrités, ils ont juste à s'acheter du préparation H".