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3 juillet 2005

Where the fuck is Barrie! 


Quelle platitude que ce concert du Live 8 à Toronto. Seul moment palpitant: Celine Dion qui fini par trouver son Waterloo et qui se fait huer par la foule - inerte jusque là - de 30 000 personnes. Même l'intervention de Dan Ackroyd, qui y a mis tout son poids, n'a pas suffit à faire taire la résistance.

Aucune émotion. À peu près pas de commentaires sentis sur la situation en Afrique (outre le "show" d'émotions de Céliiiiiiine!). Deux animateurs insipides atteignant des sommets sur le stupidometer en ouverture et tout au long de la journée. "Say No to the war, Say no to separation" en intro, c'est quoi le rapport avec la cause. Aviez-vous vraiment besoin d'une liste pour présenter les quelques musiciens africains invités parmi la ribambelle de "white canadian artists" semblant revenir d'outre-tombe? En finira-t-on un jour avec le Bachman Turner Overdrive? Manquait juste Steppenwolf (salutations à Alpha Yaya Diallo, à Madascagar Slim et à Run DMC)! Et était-ce encore une fois nécessaire d'accabler le fond de scène d'un gigastesque CANADA, rendant presque invisible le logo officiel de l'évènement?

Faisons nous bien comprendre. Nous ne sommes pas contre la vertu. Ni contre la tenue de tels évènements. De toute facon, comment l'être après avoir vu cette jeune et belle éthiopienne monter sur la scène du Hyde Park au coté de Madonna. Mais de grâce, la prochaine fois, "Sir" Bob pourrait-il s'occuper lui-même du volet "canadian", parce que, franchement, hier, ça faisait dur!

Belle initiative, mais crissément mal organisée au Canada. Et dire que c'était payant... contrairement à Londres...


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