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22 décembre 2007

Noël équitable 


Manquant de verve en cette pré-période de Nowel et question d'alimenter ce blogue plutôt moribond depuis quelques semaines, je me permets de reproduire un extrait d'un billet de Christian Vanasse publié sur son blogue (que je viens de découvrir).

Les consommateurs québécois hésitent à acheter chinois à cause de la mauvaise presse que ces produits ont eue ces dernières semaines. Des contaminants comme le plomb, présents dans certains jouets, font craindre pour la santé de nos chers petits.

Avant de savoir que nos marmots pouvaient avoir une infime chance de s'intoxiquer à force de lécher des Mégablocks pendant des années... qu'est-ce qu'on s'en foutait! Pourvu qu'ils fussent en «spisssial» pis en paquet de 8. Les sweat-shops, les conditions de travail dangereuses, la surconsommation, les dégâts environnementaux et tout ça... bof.
Les enfants chinois? Bof.
Les papas et mamans chinois qui travaillent dans le plomb toute la journée? Re-bof.

Mais la santé de nos tits n'enfants!!! Pas question de niaiser avec ça.

Mais que ces jouets soient en plomb? Horreur!
Vite! Protégeons NOS enfants!

Les Chinois? Ils peuvent crever, on s'en fout.


Ho-ho-ho.

Plogue: A ne pas manquer, la revue 2007 des Zapartistes...


6 décembre 2007

Association Démocratique du Québec 


Bon, ça date d'avant-hier, mais ça méritait d'être immortalisé.
Communiqué intégral rendu public hier par le bureau du député Robert Deschamps de l'ADQ

Shawinigan, le 3 décembre 2007 - Suite à l’intervention à l’Assemblée Nationale du Québec de Monsieur Mario Dumont, chef de l’opposition officielle, qui exigeait un plan d’urgence pour venir en aide à Shawinigan, il faut se rappeler que l’Association démocratique du Québec lors de la dernière élection en mars 2007, dans son programme suggérait l’implantation d’un fond d’autonomie régional.

Ce fond proviendrait de redevances des richesses naturelles puisées sur notre territoire tel l’eau, l’hydro électricité, la forêt et les mines. Concrètement si Hydro-Québec fait un profit de 400 million de dollars sur notre territoire en exigeant une redevance de 10%, la région pourrait retirer 40 million chaque année. Ces argents pourraient être versés dans un fond socio-économique.

Première phase du plan d’urgence proposée par le député de Saint-Maurice :

- regroupement de toutes les instances économiques tel la Société de développement de Shawinigan, le Conseil local de développement et les quelques autres soient regroupés pour former un seul comité économique composé de véritables experts en économie qui géreraient ce fond.

Deuxième phase :

- regrouper toutes les subventions provinciales et fédérales dans ce comité

N.B. Les compagnies et Hydro-Québec ne sont pas propriétaires de l’eau, donc toutes les entreprises doivent payer des redevances lorsqu’elles se servent de l’eau.

Remarquez que Rio Tinto Alcan qui est propriétaire du lit du Saguenay ne dispense pas cette compagnie de payer 79 millions en taxes en taxes et en redevances au gouvernement du Québec et au municipalités. Ne serait-il pas juste que la Mauricie en reçoive autant pour l’utilisation de son eau sur la Saint-Maurice.

Sans compter que le texte est à peine compréhensible et que le député est même pas foutu se rappeler du nom de son parti politique, le bilan est le suivant. Plus de 20 fautes sur un total de 253 mots [allez, ne me demandez pas de faire toute la job, trouvez-les].

Bref, c'est encore PLUS PIRE que sur Le Periscope [Faut dire que nous aussi nos secrétaires...]. Et même après avoir mis la faute sur le dos de sa secrétaire, le député s'est remis le doigt dans l'oeil :
La première version était truffée de fautes parce que M. Deschamps avait dicté rapidement à sa secrétaire quoi écrire, a-t-on expliqué à La Presse. Or, la nouvelle version du communiqué compte presque le même nombre de fautes. Mais cette fois, Robert Deschamps parle bien de l'Action démocratique du Québec. (La Presse)
À lire aussi : Objectif médiocrité (paru hier matin dans Le Devoir). La journaliste y rappelle que "François Desrochers, député de Mirabel et critique adéquiste en matière d'éducation, a prononcé à la radio de Radio-Canada, début novembre, cet authentique bout de phrase: «la grammaire, la syntaxe, ces choses qui ont été abolites [sic] avec la réforme» puis relève que "Les deux hommes n'ont pas que l'ADQ en partage. Tous deux ont oeuvré dans le milieu de l'éducation, le premier comme enseignant de géographie, le second comme professeur d'éducation physique".

Y'en aura pas de facile.


5 décembre 2007

Rigueur et transparence 


Le monde est petit.
Jean Charest est premier ministre du Québec.

Robert Charest [qui trimballe par ailleurs des enveloppes brunes remise par Karlheinz Schreiber] a aussi travaillé à la Société immobilière du Canada où, selon Radio-Canada, «Il se présentait au bureau toutes les deux semaines, pour cinq minutes pour venir chercher son chèque.»

Robert Charest était arrivé à la SIC à l'époque où Michel Couillard en était le vice-président.

M. Couillard, qui avait été congédié de la SIC en décembre 1999, avait plaidé coupable à des accusations d'abus de confiance en décembre 2001. M. Couillard, décrit par plusieurs vétérans conservateurs comme «un ami de Robert Charest», avait été suspendu puis congédié de la SIC dans le cadre d'une enquête de la GRC sur l'administration de l'ancienne base militaire de Saint-Hubert.

Le premier ministre Jean Charest [dit] ne pas se souvenir que M. Couillard ait contribué à sa campagne de 1993, mais plusieurs membres de sa garde rapprochée à l'époque ont reconnu que M. Couillard était un acteur important pour le PC Fund au Québec sous Brian Mulroney. M. Couillard par la suite avait beaucoup travaillé au financement de la campagne Charest en 1993.

On retrouve aujourd'hui M. Couillard à la tête de Busac, le promoteur immobilier associé à l'Université du Québec à Montréal dans la coûteuse aventure de l'îlot Voyageur - un contrat extrêmement favorable à Busac, a-t-on constaté.

Busac fait aussi partie des firmes qui se sont montrées intéressées aux partenariats public-privé lancés par Québec - pour la réalisation de la salle de l'Orchestre symphonique de Montréal par exemple, en janvier dernier.
Tout cela dans l'article de Denis Lesard publié ce matin dans La Presse.


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